Les années 1980
1980
Anu da volta, leur deuxième album,fait référence aux prisonniers politiques et mêle leurs propres compositions et des chants traditionnels.
1981
L’album È campa qui apporte un public plus large au groupe, notamment grâce à l’éclosion des radios libres en Corse qui diffusent largement leurs chansons.
Parallèlement pendant toute cette période, ils se produisent en Corse, partout où ils le peuvent, en but à une opposition farouche des pouvoirs publics qui tentent par tous les moyens d’interdire leurs concerts, les accusant de troubles à l’ordre public.
Heureusement, le public de plus en plus nombreux est toujours aux rendez-vous pour les soutenir.
1983
Premier concert parisien, à Bobino, qui, contre toute attente, réunit un large public.
1984
Lacrime est un album très important car on y trouve tous les styles de musique et toutes les thématiques du passé et tous ceux vers lesquels ils vont se diriger ensuite. Cette année est aussi celle de la dernière interdiction du groupe à se produire en Corse pour "troubles à l’ordre public".
1985
Sortie de I Muvrini 85
Le groupe quitte de plus en plus souvent la Corse pour se produire, entre autres, au Printemps de Bourges.
Dans le même temps, ils s’ouvrent à l’étranger à travers des représentations en Espagne, en Allemagne… où ils connaissent un certain succès.
1986
À l’encre rouge est l’album qui en rajoute dans la dérision pour ceux qui, d’un trait de stylo, voulaient faire taire le groupe, jugé trop subversif.
À coup de prêts bancaires, d’hypothèques… le groupe réussit à monter sa structure de production et de diffusion.
En effet, AGFB permettra l’organisation de concerts, la promotion et la vente des billets et des produits dérivés.
1988
Sortie de Pè l’amore di tè, enregistré à Paris.
Plus de 30 000 albums seront vendus.
1989
Quorum est enregistré à Toulouse et représente un salut au public qui accompagne le groupe.